Naillac : pourquoi saisir l'ANRU
La nouvelle équipe municipale ne peut pas faire fi de tout ce que nous avons préparé pour le quartier de Naillac. Gagner les élections est une chose, s'imposer à l'ensemble des partenaires d'une convetntion difficilement négociée en est une autre. Nous savons tous que le refus de mettre à disposition un terrain pour construire une nouvelle crèche à Naillac était un prétexte pour régler ses comptes avec l'agglomération. Ce grave oubli de l'intéret général conduit à remettre en cause la convention liant l'ANRU à Bergerac sans mesurer qu'il y a risque de faire perdre de précieux crédits aux bailleurs sociaux. J'ai attiré l'atteur les intentions unilatérales de la municipalité de Bergerac quant à une remise en cause des engagements contractés par la Ville dans le cadre de l’avenant n°2 à la convention pluriannuelle du projet de rénovation urbaine sur le quartier de Naillac.
Par délibération en date du 13 décembre 2012, le Conseil municipal de Bergerac avait décidé de la cession d’un terrain à la communauté de Communes pour la réalisation d’un Pôle Petite Enfance. La construction de cet équipement structurant pour l’ensemble de la rive gauche de Bergerac était prévue sur un terrain choisi en cohérence avec la réalisation concomitante d’un éco-quartier sur le site de l’ancien quartier de Naillac. Par une nouvelle délibération en date du 15 mai 2014, le nouveau Conseil municipal de Bergerac a décidé d’abroger cette délibération pour remettre en cause le plan global d’aménagement de l’éco-quartier validé par l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine.
Outre la remise en cause de l’approche holistique en matière d’urbanisme qui avait prévalu pour la détermination de ce projet, la nouvelle municipalité a précisé de nouvelles intentions qui remettent en cause les choix validés par l’avenant n°2 à la convention pluriannuelle du projet de rénovation urbaine du quartier de Naillac. Il s’agit notamment du devenir de la barre commerciale.
Ainsi, l’article 5-2 dudit avenant précisait la nature des modifications portées à l’article 1 du titre II de la convention quant au contenu du projet urbain. Sur le plan des équipements et des aménagements du nouveau quartier de Naillac, il était bien prévu la création du Pôle Petite Enfance sous maîtrise d’ouvrage de la communauté de communes Bergerac Pourpre, suivant les plans prévus au titre de l’annexe 3. Par ailleurs, la démolition de la barre commerciale et la reconstruction de locaux commerciaux en pied d’immeuble étaient expressément précisées. La nouvelle Municipalité de Bergerac ne souhaite plus y donner suite, préférant y substituer un projet de restructuration des commerces existants . Cette intention a été confirmée en Conseil d’administration de la Société d’Economie Mixte Urbalys Habitat, dans sa séance du 6 juin 2014.
En lieu et place de l’éco quartier de Naillac, la Ville de Bergerac souhaite y substituer un projet de parc public , pour lequel rien n’a encore été précisé.
En conséquence, et au regard des motifs exposés, je vous serai reconnaissant, Monsieur le Président, de bien vouloir rappeler à la Ville de Bergerac ses obligations prévues par l’avenant N°2 à la convention pluriannuelle du projet de rénovation urbaine de Bergerac ; à défaut de l’engager à se rapprocher de vos services pour envisager un nouvel avenant.
Dans l’attente, je vous prie de croire en l’expression de mes plus cordiales salutations,