18. Chômage : le problème, c'est le candidat sortant
La phrase est bien connue et elle tourne en boucle dans les médias. « Si on s’engage sur 5% de chômeurs et qu’à l’arrivée il y en a
10 c’est qu’il y a un problème ». Reconnaissons, pour une fois, à Nicolas Sarkozy le bien fondé de son analyse du déroulement du quinquennat. Il était alors candidat en 2007 et se
faisait fort de rétablir la situation puisqu'il était notamment le candidat du pouvoir d’achat. Mais aujourd'hui, la France ne tire pas son épingle du jeu en Europe. L’Allemagne qui nous a été
présentée comme l’exemple à suivre affiche un taux actuel de chômage inférieur à ce qu’il était au moment du début de la crise. S’il y a un problème aujourd’hui, pour reprendre la prophétie de
2007, c’est bien le Président sortant et son bilan. Et ce n’est certainement pas la formule magique de la « baisse tendancielle de la hausse » qui permettra de masquer ce désastre
économique.
L’engagement en politique, c’est refuser la fatalité du chômage. Les Français sont inquiets et ne se laissent pas prendre au piège des
débats imposés sur l’insécurité, l’immigration et autres stigmatisations. La première des insécurité est sociale ; c’est celle de l’emploi. Notre programme est connu et les engagements de
François Hollande sont clairs, à moins d’un mois du premier tour.
500 000 "contrats de génération"
Le contrat de générations est un contrat de travail à durée indéterminée qui s'adresse aux jeunes de moins de 30 ans entrant dans l'emploi
et aux seniors de plus de 55 ans déjà présents dans une entreprise. Notre objectif est de formaliser 500 000 contrats de générations. Pour plus de détails, je vous renvoie à l’article du Blog
notes rédigé sur cette question : 14. Le contrat de génération
150 000 emplois d'avenir
Les emplois d’avenir sont destinés aux jeunes, premières victimes du chômage et de la précarité. Ils constituent des passerelles nécessaires
vers le monde du travail et une première qualification stable, leur permettant une première insertion dans le marché du travail. Ce sont des contrats au SMIC fléchés vers les quartiers populaires
et le milieu associatif.
Lutter contre l'emploi précaire
« Les entreprises qui font l'effort d'avoir des salariés en CDI payent une cotisation chômage plein pot et l'entreprise qui utilise de la main d'œuvre précaire, de l'intérim, du CDD paye les mêmes cotisations chômage. Je propose que les entreprises qui ont le plus grand nombre de leurs salariés en CDI payent moins de cotisations chômage que les entreprises qui ont la plupart de leurs salariés en intérim ou en CDD. » C’est encore un engagement fort et précis de François Hollande.
Alors, dès le 22 avril, nous avons le choix pour indiquer qui incarne la plus sérieuse perspective de changement durable dans notre pays, en
choisissant le bulletin de François Hollande.